Spéciale dédicace !
Archives de l’auteur : Florence
C’est la rentrée !
Il flotte encore un parfum de vacances, et en même temps tout semble neuf, tout à l’air d’un nouveau départ, nouveau lycée, nouveaux amis, nouveau sac, nouvel agenda, nouvelle vie !
Profites-en ma belle !

Maggga aka Magali Choquel
Depuis début juillet Magali Choquel expose à L’illustration voici un extrait de la présentation qu’a ma demande, elle m’a transmise.
Son expo lui ressemble, fraiche et pleine d’élan, à voir jusque septembre
En plus, chaque toile vendue reverse 5% à la ligue contre le cancer et jusqu’en septembre 5% au projet » girls on fire » de 3 femmes pompiers d’Armentières
PETITS ÉCRIS SUR MAGGGA :
Par Magali Choquel, synthétiquement :
Mon travail consiste à représenter symboliquement le lien qui nous unit au monde, ou celui qu’il nous appartient d’inventer.
C’est par le prisme de la couleur, de ses métissages et de ses contrastes que je cherche à mettre en forme des émotions identitaires universelles, tissant le pluriel au singulier, le singulier au pluriel, vous invitant alors à la pensée… paradigme d’une poésie universelle.
Par d’autres :
« Le bazar coloré de Maggga se propulse, s’écoule sur la toile comme s’écoulerait un dessin de môme Son bad painting faussement naif est pourtant bien loin du jardin d’enfant. Jardin d’eden, jardin d’humain jardin d’enfer, les lignes de maggga s’entortillent en lignes de forces en lignes de failles. A la croisé des mondes, l’artiste nous ouvre de nouvelles perceptions. » Rollingman poète et slameur
« Des doigts de Magali
Des doigts de Magali s’envolent des oiseaux Des cerfs volants de sang en perles de crachat Et des fleurs omnivores abreuvées aux cheneaux Jardinière d’Eden sa main les détacha Des saveurs d’une menthe aux couleurs du piment Ma terreur délicieuse pieuvre ornée de rubis Basculant comme au soir de mes enivrements Maëlstrom azuré dans mon lit se creusant Contempler ce qui naît des doigts de Magali C’est sniffer une ligne allumée de Kerouac Dérouler le rouleau de la route en folie Visiter des planètes en un vaisseau foutraque Des doigts de Magali s’envolent des oiseaux … » FELIX BOULé . critique littéraire et poète
R.H.V. :
Radiographie d’une Horde de Valses
Réminiscences en hypothèses Voltaiques
Révolte Habitée de Visions
Réécriture pour un Hors-jeu Viscéral
Résistance de Haute Voltige
Récolte d’Heures de Vols
Royaume, Hacienda, Vecteur,
Résonnance, Hachures, Vrille,
Reliure, Habillage, Valises,
Recueil, Hectar, Voix,
-R-EPEINDRE, -H-ALETANT TOUTES -V-ERITES,
Reverse Home Vidéo by Maggga
LES SIXIEMES CONTINENTS :
» Quand tu prendras la mer
Elle sera sémaphore
Quand tu verras la terre
Elle deviendra le port
Quand t’auras plus le ciel, elle sera ton étoile
Comme un point de lumière vient éclairer la toile
De peintures en dessins, on dessine nos vies
On s’ébat dans les seins, dans les seins on s’écrit
On crie tout notre amour à ceux qui n’entendent pas
A chanter sur les toits, sûr qu’on cherche sa voie
Elle fera couler ruisseau quand t’auras plus les armes
Quand tes yeux n’auront plus, oui, qu’à sonner l’alarme
Quand l’horizon devant ne sera que la plaine
Elle deviendra colline, elle deviendra la cime
quand tu chercheras trop, oui, à quoi tout ça rime
Quand t’auras tout vendu, ton âme et ta sublime
Elle te fera les gestes qui font les poésies
Et puis qui sait dedans, oui ce qui fait la vie
Qu’importe les chemins, que nous prendrons ensembles
Qu’importe sous quels cieux seront nos mains qui tremblent
Et puis si la vieillesse vient frapper à la porte
C’est qu’on aura vaincu ce temps qui nous escorte
Je serai avec toi combattant impossible
Je t’apprendrai à voir ce qu’on garde invisible
Et s’il faut que chaque jour je devienne soleil
Pour éteindre la nuit, pour éclairer ton ciel
Oui nous serons rois demain mon amour toi et moi
J’irai chercher de l’or pour chacun de tes doigts
Et quand les océans te monteront aux cils
J’irai au fond des mers du noir de tes pupilles
Et s’il faut que chaque jour je devienne soleil
Pour éteindre les nuits, pour éclairer ton ciel
Nous serons rois demain mon amour toi et moi
J’irai trouver de l’or pour chacun de tes doigts
Et quand les océans viendront noyer nos terres
Nous suivrons les printemps, nous suivrons la lumière
Oui quand les océans viendront noyer la terre
Nous serons le printemps, nous serons la lumière… » Damien.Saez

Maggga à son vernissage
ALLÉGORIE POUR UN AVEU :
« tout le monde dit ça.. je voudrais dire autre chose »
Serge Gainsbourg.
Campagne
À la campagne il y a :
De la rouille et de la mousse
De l’écorce et du bois
Des pierres et des feuilles
Des obliques et des cubiques
Paysages et végétaux

Soucis

Herbes

Soucis en bouton

Paysage

Liserons
Le crocodile et le scorpion

Le Crocodile
Un jour, au bord d’un grand fleuve d’Afrique, Le Zambèze ou alors le fleuve Niger à moins que ce ne soit le Nil ou le fleuve Congo peut-être. Bref, un jour un scorpion demande au crocodile de le prendre sur son dos pour traverser cet immense fleuve qu’il ne peut pas franchir lui même. Le crocodile interloqué lui répond : « ça ne va pas bien dans ta tête ! il n’est pas question que je te laisse m’approcher, je te connais, tu vas me piquer ! »
– « mais non, mais non dit le scorpion ! si je te piquais , je me noierais, je ne vais pas faire ça, je t’en donne ma parole »
Alors, après réflexion, le crocodile appréciant d’avoir un peu de compagnie pendant la longue traversée du grand fleuve accepte de prendre le scorpion sur son dos.
Et les voilà partis.
Et voilà qu’au milieu du fleuve le scorpion pique le crocodile et le repique et le pique encore !
Mais qu’est-ce que tu fais ? dis le crocodile à l’agonie, nous allons périr tous les deux !!
Et le scorpion ne peut que répondre dans un dernier souffle avant de se noyer : » Désolé, mais piquer, c’est dans ma nature ».
Partage de poésie – 19 / 07 / 2014
Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Charles Baudelaire
J’ai remarqué que bien souvent, quand j’ouvre un recueil de poésie au hasard, je tombe sur un texte qui reflète mon état d’âme du moment… Y compris quand je n’en ai pas ! Et dans ce cas il y a l’expérience du partage et c’est fascinant : la vie devient plus grande encore.
Hercule Poirot

Interview
Les interrogatoires d’Hercule Poirot sont inénarrables ! c’est parfois tellement ennuyeux que ça en devient passionnant…

Bridge
Mais les décors sont aussi riches qu’un gâteau d’anniversaire !
Work in progress

en cours de séchage à l’atelier
C’est en cours, toute une série de sculptures d’hommes et de femmes debout dans une position similaire mais les expressions des visages, les têtes et leurs couleurs en général sont différentes. J’ai envie d’une foule, d’une multitude paisible qui exprimerait ses différences.
Pour le moment ils sont trois, on est encore loin de la foule mais ne dit-on pas que ce sont les petites pluies qui font les grosses rivières ?
Cheval de brume

Cheval de Brume