Archives de catégorie : Galerie Florence Collections

Les expositions que j’organise à la Galerie Florence Collections, 3 rue Charles Quint – Lille – France
Anciennement Galerie Blé d’Or Collection elle évolue en ouvrant son champ d’activités et de ce fait a changé de nom.

« Ailleurs », l’exposition d’un voyage en poésie

Comme Youri

L’exposition de l’hivers 2025, inspirée par le célèbre poème de Baudelaire « L’invitation au voyage », nous incite à expérimenter les différentes visions du voyage.

Voyage d’aventure, voyage d’exploration intellectuelle ou voyage intérieur.

Casablanca

D’ailleurs, le poète qui en a lui-même expérimenté un certain nombre, choisi dans son texte, d’évoquer le charme d’un idéal qui pour lui, semble être surtout une incursion au pays de la poésie.

« Tout y parlerait

À l’âme en secret

Sa douce langue natale.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté »

Quiconque ayant déjà voyagé a du remarquer qu’en déplacement, on vit un certains nombres de plaisirs autres que « beauté, luxe, calme et volupté » même si ceux-ci ne sont pas forcément exclus.

Marco Polo

Je vous propose ici, cet aller retour poétique entre réelles impressions de voyage et rêveries imaginaires inspirées de récits et d’expériences vécues. J’espère ainsi vous emmener avec moi en « Poésie », ce pays si cher à mon coeur.

Léon L’Africain

Ce voyage, je n’ai pas eu envie de l’entreprendre seule, à l’étage de l’illustration l’artiste Invité Pascal Ruef m’accompagne avec des estampes numériques dont le plan, le diagramme, le schéma, le pattern sont les concepts clefs.

« Dyson-Sphère » de Pascal Ruef à l’Illustration

Effets quantiques, trous noirs, bulles de distorsion, métrique d ‘Alcubierre, il présente une série d’images qui explore le voyage spatio-temporel vers l’ailleurs, le connexe !

Travaillant sur la notion de diagramme, sa démarche est profondément axée sur les apports de la technologie numérique.

L’oeuvre « Optogone » de Pascal Ruef exposée à l’étage de l’Illustration

Etudiant les relations art-science, Il s’inspire des avancées et découvertes de différents champs scientifiques allant de la cybernétique aux sciences cognitives.

Face à la mutation qu’amorce aujourd’hui la prolifération du tout numérique dans nos sociétés, il s’est, en tant qu’artiste, posé la question de l’image numérique et de sa matrice, de ses origines, de son devenir et de la philosophie que cette dernière est susceptible de véhiculer.

Philosophies dues, entre autres, à Deleuze et Guattari mais aussi à Merleau-Ponty, Foucault, Simondon et Baudrillard qui parcourent son travail en filigrane, interrogeant le regard quant à la société de contrôle, la machine, le virtuel, la vision, le simulacre.

Pascal Ruef, des choux à la crème et ma tasse de thé !

Pour la petite histoire, nous avons fait un vernissage gourmand avec les choux à la crème de la pâtisserie « Les écureuils de Wazemmes » ou la sœur de Pascal exerce ses talents ! Miam !!!

Avec à la collaboration de la galerie Florence Collections, les oeuvres sont visibles à l’Illustration Bar au 18 rue Royale à Lille, fin de l’automne 2024 et une partie de l’hiver 2025.

« Le meilleur qu’on puisse ramener de voyage, c’est soi-même, sain et sauf. » Proverbe persan

Bon voyage !

Botanique et Vanités, Memento Mori & Haïkus

Brise d’été

Cette hirondelle

que fait-elle ?

Fraicheur dans trop d’été

… « Parce que les fleurs c’est périssable », comme le dit la chanson, la fleur, tout comme le végétal sont des sujets qui se prêtent parfaitement à une méditation sur le thème de l’impermanence de toute choses.

Historiquement, cela a été utilisé par les artistes d’époques et de culture différentes comme métaphore visuelle du caractère éphémère de la vie humaine.

Peindre des fleurs c’est donc se confronter à la notion de temps. Un temps qui passe, sereinement mais irrémédiablement. Un bourgeon s’ouvre d’un jour à l’autre. Une feuille commence à jaunir puis se froisse. Une fleur penche soudain la tête alors que l’heure précédente elle faisait encore face à la lumière.

Luzerne

La peinture de nature-morte existe dans les faits depuis l’Antiquité, mais elle est réellement définie en Flandres au début du XVIIe siècle comme la représentation picturale d’un ou plusieurs éléments « inanimés ».

Un sous-genre appelé Vanité va se développer aux Pays-Bas, car les peintres sont soucieux d’intégrer des notions morales dans leurs composition, pour faire de leur tableau un support de méditation.

Vanité à la coquille d’escargot

Le nom de genre « Vanités » est issus de la sentence de l’Ecclésiaste, livre de l’ancien testament :  « Vanité des vanités, tout est vanité ». Un langage symbolique va alors se développer via les objets.

Les objets représentés dans les oeuvres des artistes de cette époque, incarnent les activités humaines, les plaisirs, la richesse, le pouvoir et sont mis en regard avec d’autres éléments évoquant la destruction lente et irrémédiable de toutes productions humaines et le triomphe de la mort.

Le crâne, symbole universel, renvoie à l’égalité des hommes dans la mort. On qualifie une peinture où il se trouve de « memento mori » (souviens toi que tu vas mourir).

J’ai choisi d’aborder ces peintures, en pensant que la nature morte est appelée dans les pays anglo-saxon « still life » (comme la vie).

C’est sous l’angle du foisonnement et de l’harmonisation du vivant que j’aborde le thème.

« Memento mori » (Souviens-toi que tu va mourir) est dans mon interprétation, le second degré, qui permet d’apprécier la diversité des nuances de ce qui se présente à nous.

En attendant la mort, n’oublions pas qu’on est vivants.

Et pour cela, le haïku est parfait, en quelques mots j’ai tenté le partage de l’émotion de l’instant, un fugace moment de vie posé légèrement face à l’éternité.

Grâce à la collaboration avec la galerie Florence Collections, les oeuvres sont exposées à l’Illustration Bar au 18 rue Royale à Lille cet été 2024 et une partie de l’automne.

Ici, quelques haïkus accompagnent les visuels.

On les retrouvera ainsi que d’autres encore, édités dans le catalogue de l’exposition.

Memento Mori

Fleurs fraîches !

Memento Mori

le printemps revient cette fois encore

Vanité à la rosette

Papillon rose

dans les fleurs bleues,

pétales volant

Au bord de l’eau

Au bord de l’eau,

des pêcheurs dans les graminées

après-midi ensoleillée.

Le Rêve d’Ishtar

Ishtar

Avec la nouvelle exposition intitulée « Rêve d’Ishtar », nous voici à Babylone.

Les œuvres nous emmènent dans un ailleurs, elles apportent de l’étrange, du rêve, et invitent à une vision apaisée de notre monde intérieur.

Aya, l’aube

Ishtar, dans la mythologie mésopotamienne, sur des représentations datant du VIII ème millénaire av. J.C., est une déesse de l’amour et du désir. C’est en même temps une déesse de la guerre et des combats. Représentée sous un aspect à la fois sensuel et martial, elle porte ses armes sur le dos et est parfois ailée.

Couramment associée à la royauté elle est pourvoyeuse de cette dignité, ce qui d’ordinaire est plutôt associé aux dieux masculins. Une théorie politique de cette époque lui donne un rôle de premier ordre : si on est aimé d’elle, on peut obtenir souveraineté et titre royal par le biais du mariage sacré. Ceci, en plus de légitimer le souverain, assure la prospérité du royaume, le succès des récoltes, la croissance des troupeaux et la protection au combat.

Parfois en raison de la liberté qu’elle incarne en tant que déesse femme, c’est une divinité liée aux marges, avec un fort pouvoir subversif.

Parmi les animaux qui peuplent cet univers magique, on voit le lion, le symbole animal d’Ishtar.

Lion

L’avènement de Gilgamesh, un demi-dieu qui, de peur d’un sort funeste, refuse les avances de la déesse, marque le début d’une époque où, plutôt que d’être crainte et vénérée, la nature devient soumise et dominée.

La série d’œuvres peintes et dessinées de Florence présentée ici évoque le rêve sans âge d’un accord entre les êtres humains et la nature. La nature féminine, sacrée, y serait porteuse de paix et d’harmonie.

Le rêve d’Ishtar serait que les géants cessent d’abuser de leur force pour soumettre et contrôler une nature qui peut être effrayante, mais riche, et qu’ils choisissent plutôt de la considérer avec attention, afin de la comprendre et d’établir une coexistence pacifique faite d’échanges et de connaissances.

L’étage de l’Illustration est investi par l’artiste invité Jérôme Olivier qui a accepté de jouer le jeu de ce rêve.

Peinture de Jérôme Olivier : Le Plongeon

Exposition « Les Mille et Une Nuits »

Une vue générale de l’exposition

« Ô ma sœur, si tu ne dors pas, raconte-moi donc une de tes belles histoires…

… et elle (Shéhérazade) continua à dérouler ainsi le fil de ses histoires, l’interrompant à la fin de chaque nuit et le reprenant au cours de la nuit suivante. »*

« Shéhérazade avait lu des livres et des écrits de toute sortes, allant jusqu’à étudier les ouvrages des sages et les traités de médecine. Elle avait gardé en mémoire quantité de poèmes et de récits, elle avait appris les proverbes populaires, les sentences des philosophes, les maximes des rois. Elle ne se contentait pas d’être intelligente et sage ; il lui fallait encore être instruite et formée aux belles-lettres. Quant aux livres qu’elle avait lus, il ne lui avait pas suffi de les parcourir : elle les avait tous étudiés avec soin. »*

Alors, Shéhérazade avec la complicité de sa sœur Dounyazade, a raconté ses histoires nuit après nuit pour sauver sa vie, la sienne et aussi celle des autres femmes.

Certaines des œuvres et des tirages présentés dans cette exposition ont été réalisées avec un modèle vivant qui s’est prêté au jeu de la pause à l’atelier.

« Silène » : Huile sur toile

D’autres comme « Bagdad » ou « Oasis », inspirées du texte sont issues de l’imaginaire de l’artiste.

« Bagdad » : Tirage d’art sur papier.

Toutes sont des créations originales.

Les citations sont extraites des Mille et Une Nuits *

* « Les Mille Et Une Nuits » tome 1 (La tisserande des nuits). Édition établie par René R. Khawam

Cette exposition proposée par la galerie Florence Collections est présentée hors les murs, au bar l’Illustration 18 rue Royale à Lille.

Le catalogue de l’exposition est disponible à la vente à la galerie à Wazemmes comme au Bar l’Illustration dans le Vieux-Lille.

Larry Caveney « Dark Side Of America »

Force est de constater qu’il est bien rare que je soutienne un discours artistique sociétal. Et bien, le travail de l’artiste américain Larry Caveney fait une exception !
Cela sans doute parce qu’il aborde le sujet du point de vue de l’image. Et, qui plus est, de l’image dans la culture américaine, ce qui n’est pas rien.

Comme l’ont fait et le font certains artistes du pop-art, il s’attaque au « soft power » pour nous faire ressentir ce qu’il a de pas si soft que ça, ce power là.
À la différence de l’incontournable Andy Warhol, qui créait de nouvelles icônes pop en photographiant des célébrités pour retravailler ces photographies en sérigraphie, Larry Caveney, de son côté, utilise des images déjà « icônifiées », déjà célèbres et adulées, comme prétexte à son travail. En cela, il se rapprocherait plutôt d’un Roy Lichtenstein… En effet, il utilise des images déjà connues, soit de personnages fictifs de propagande, comme Ronald McDonald ou Uncle Sam, soit de personnes célèbres devenues des personnages populaires : Lou Reed, Amy Winehouse.

Cela dit, il expose aussi à la galerie un étrange tableau, où figure un double portrait qui nous semble si familier qu’on cherche à identifier les célébrités qu’il représente. Mais pourtant, son point de départ, c’est une photo annuelle d’étudiants anonymes !
Il souligne de ce fait qu’une image peut être célèbre, alors que son sujet est parfaitement inconnu. Il attire ici l’attention sur une des caractéristiques de la culture visuelle populaire américaine, qui est de savoir créer des stéréotypes d’images qui sont devenus, eux-même, des images. C’est une mise en abîme vertigineuse, et Larry Caveney traite ce sujet avec une force désespérée qui nous a inspirée le titre de l’expo « Dark Side Of America ».

Larry Caveney - Exposition - France

Il est à noter que Larry Caveney fait de la peinture. Une très belle peinture avec une fameuse maîtrise technique. Son travail, à la fois gestuel et figuratif, utilise traits, couleurs, tâches et gouttes pour exprimer avec précision sa pensée et provoquer l’émotion.

La peinture de Larry Caveney nous fait ressentir l’aspect menaçant des images édulcorées, si séduisantes, qui inondent notre quotidien « multimédiatisé ». Images dont il a fait le sujet de son travail. Un travail touchant… comme une alarme.

Larry Caveney vit et travaille à San Diego en Californie.

Vernissage : jeudi 11 juin 2015 à 18h30 Galerie Blè d’Or Collection – 3, rue Charles Quint – Lille – France

E.L.EM.E.N.T.S | Une exposition de Caroline Hofman

Cela faisait plus d’un an que j’avais le projet d’organiser une exposition du travail de Caroline Hofman à la galerie. C’est avec beaucoup d’intérêt que je suis depuis quelques années, l’évolution de cette jeune artiste prolifique et enthousiaste. Elle vit et travaille à Roubaix.

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Caroline Hofman

 

Elle nous a proposé un travail qu’elle a intitulé E.L.E.M.E.N.T.S. Elle y réunit des oeuvres d’inspiration cosmiques.

Voici comment elle le présente :

ELEMENTS c’est une rencontre, une porosité en référence aux éléments des wuxing,
autrement dit les Cinq Phases (bois, feu, terre, métal et eau) qui constituent un concept important de la cosmologie chinoise traditionnelle. Les wuxing sont dans un premier temps conçus comme des substances naturelles dont on retient une propriété dynamique caractéristique pouvant servir à catégoriser métaphoriquement les objets et les phénomènes du monde naturel. Les processus d’écoulement sont dans la nature de l’eau. Le feu est lié au processus de combustion, le bois au processus de construction, le métal à la métallurgie, la terre à l’agriculture. La notion de wuxing qui a parfois été traduite par Cinq Éléments est conçue en réalité en Chine, comme cinq processus servant à catégoriser les procès naturels. Le terme de xíng qui est employé en chinois pour dénommer ces entités, signifie « marcher, aller, agir » et confirme donc leur nature dynamique. Ce dynamisme se traduit dans les échanges énergétiques au sein du corps humain et dans les lois qui régissent l’univers. Ce mouvement à la fois arrêté et continu est mis dans un écrin circulaire fait de jeux d’échelles et de matière. La peinture, le dessin et la photographie forment une dynamique triangulaire plus proche de la pensée occidentale. Les pièces donnent à voir autrement des éléments issus du quotidien ou encore la lettre, outil du language qui s’en va en expension fractale vers un ailleurs, entre le mandala et l’estampe, la calligraphie chinoise. Se crée alors un dialogue silencieux où le regard est invité à se poser, pour entrer dans l’espace au delà du visible. Entre’apercevoir cet espace entre les oeuvres et les murs de la Galerie Blé d’Or Collection auxquels elles sont accrochées…

metal - peinture

Métal

Série de 5 peintures, 2014 – acrylique, résine, encre, tondo de 40cm de diamètre.
La série s’imprègne de la roue des éléments de la médecine chinoise et du bagua zhang. (métal, bois, terre, feu, eau).
Matière et couleurs prédominent dans les compositions abstraites mais porteuses de sens. L’oeil entre alors dans le cercle pour une danse avec l’élément qui lui est associé.

Alpha

Alpha

ALPHA.2014
Dessin mandala sur kakemono tissu. 150 x 70 cm
Les Alphas réunis dans la figure de la perfection forment une matrice vibrante, entre Expansion, où la fin est à la fois le commencement, vers une dimension à la fois fractale et méditative du geste.

Paysage-blog

Paysage

PAYSAGES. 2014
Photographies
Bouteilles en verre glanées dans les montagnes polonaises.
L’homme a deserté le lieu pendant plusieurs décennies et la nature a repris ses droits. La végétation foisonnante trône au fond du verre, la terre a remplacé les parfums et les sodas industriels.
Faire de ce cycle des trésors mis à la vue, à présent balade entre l’infinimment petit et l’infiniment grand …

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Le vernissage était à la fois passionnant et sympathique !

VernissageCaroH4

Début décembre, elle nous a donné une très belle performance musicale et poétique qui m’a laissée imprégnée des sensations de la terre et du vent.

« Critters »

Albert Schweitzer est un  artiste américain qui vit et travaille à Baltimore dans le Maryland.

Dessins, Encre sur papier, Albert Schweitzer

Les oeuvres avant encadrement

J’ai la chance de pouvoir lui organiser sa première exposition en France avec une série de dessins à l’encre sur papier extraite de la série « Critters »

Exposition

Pendant l’accrochage

Pour le vernissage  nous avons offert les premières fraises de la saison à nos invités

Jeune fille, Fillettes, fraises

l’effet fraises

Le vernissage était agréablement artistique, il y a eu de vrais discutions sur les oeuvres des rires et les personnes présentes semblaient curieuses de découvertes.

Des visiteurs

Le vernissage m’a parut plus sérieux que d’habitude, même si il y a toujours eu rires et verres de vins.

Vernissage Albert Schweitzer -Lille - France

Vernissage Albert Schweitzer

Vernissage Albert Schweitzer - Lille - Nord, Pas-De-Calais - France

Voici ce qu’il dit de son travail :

Série “Critter” :

Mon travail consiste à donner vie à des formes que j’appelle « critters ». Ces « critters » expriment la condition humaine et illustrent les archétypes du bien et du mal. J’essaye de mettre en lumière ces créatures et de leur donner vie en leur attribuant des couleurs lumineuses et en faisant leur portrait sous une forme humoristique. Ces « criters » interagissent entre eux, comme des êtres humains. Ces « critters » je les peints comme des personnalisations des leçons que la vie m’a données. Je les imagine comme des créatures cachées dans l’ombre; cachées dans les branches et les feuilles de la forêt attendant d’être sauvées. Cependant, elles n’ont pas conscience d’être dans un sombre lieu, puisqu’elles ne connaissent que ça. Lorsqu’elles sont découvertes, elles sont illuminées par la lumière et le salut leur est offert. Elles sont alors capables de laisser chatoyer leur beauté. Tous les thèmes des leçons de la vie : amour, tolérance, clémence, pardon, renaissance, perte, mort, espoir, salut, guérison, foi en Dieu et tout ce qui peut être sacré dans la vie est développé dans mon travail. Je veux que le spectateur puisse avoir une connexion personnelle avec mon œuvre et qu’il la retrouve dans sa propre vie. L’expérience du spectateur et son lien avec mon art sont ma priorité dans ma démarche.

Inspiration :

Ma première source d’inspiration vient de mon père. Il dessinait des cartoons et pouvait de temps en temps exposer son travail. Lorsque j’étais enfant, j’aimais le livre « Where the Wild Things Are/ Où sont les choses sauvages ». Après ça, j’ai trouvé l’inspiration dans la science fiction. J’étais fasciné par les créatures de l’espace, les aliens, monstres, gobelins et créatures de mes rêves. Nombre d’entre elles étaient dessinées dans « omni magazine » et dans « MADD magazine », nombre d’entre elles je les ai découvertes au cours d’un cours d’art au lycée. Je suis encore inspiré par le Dadaïsme, l’Art Fantastique et le Surréalisme. Mon style et mon inspiration ont évolué pendant ma carrière. Maintenant je peins pour exprimer les expériences de ma vie représentée par les « Critters ». J’aime incorporer dans mes œuvres des animaux, des êtres humains autant que des motifs et des formes géométriques. J’ai toujours été inspiré par les formes d’art spirituel, Bouddhisme et Christianisme. Les arts de différentes cultures m’inspirent aussi comme les expressions du Jour des Morts, les arts Aborigène, les arts Tribaux aussi bien que les manifestations de Mardi Gras dans le sud de l’Amérique et au Mexique.

Formation :

J’ai un Master d’Art Plastique option peinture de l’Université de MICA Baltimore, Maryland et une licence d’art plastique de l’Université du Wisconsin Whitewater. Bien qu’ayant suivi une formation, je préfère utiliser mon style naïf autodidacte de l’art outsider. J’aime m’amuser dans mon atelier et penser que c’est un laboratoire où je peux expérimenter différents matériaux. Je me lance des défis et utilise différents médium et différents format, et je produis moi-même mes peintures en 2D et mes céramiques en 3D.

http://www.albertschweitzerart.com

Exposition Albert Schweitzer, Lille, France

Exposition Albert Schweitzer

Galerie Blé d’Or Collection – 3, rue Charles Quint – 59000 Lille -France

 

Couleurs et légendes

Couleurs, liberté intérieure, contes, mythes et légendes sont au cœur de mes œuvres.

Peintures et sculptures font état d’un monde où l’imaginaire éclate dans toute sa singularité, révélant « passages » et sensibilité profonde à l’inconnu… Elles nous emmènent dans un ailleurs, apportent de l’étrange, du rêve, de la poésie, de l’inattendu…

l’exposition est visible à la galerie Blè d’Or Collection à Lille.

 

Mémoires sédimentaires

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Pendant l’accrochage

Exposition : Yann Lerousic

Du 11 septembre au 13 octobre 2013 nous avons le plaisir d’accueillir les oeuvres de Yann Lerousic. L’exposition intitulée « Mémoires sédimentaires » nous a permis de partager sa passion pour les ocres et les terres

Lors du vernissage il a fait lecture de ses poésies : joli moment d’émotions !

lecture le soir du vernissage

lecture le soir du vernissage

Expo Yann Lerousic

Expo Yann Lerousic

http://www.galerie-creation.com/yann-le-rousic